Eastern Boys ou la Cendrillon du XXIème siècle.

Après avoir vu Captain Amerlock (eh oui elle soutient la concurrence), Harley Quinn a eu un réel besoin de voir un film un peu plus profond. Elle a donc trainé le Jocker au cinéma pour voir le film dont elle va vous parler. Oeuvre du réalisateur peu médiatisé Robin Campillo, Eastern Boys Retrace l'histoire d'amour entre un jeune sans papiers d'Europe de l'Est et un quadragénaire bourgeois.

Bien ficelé, ce film est d'une élégance incroyable. En effet, bien que ce film mêle à l'histoire une étude sur les rapports entre les hommes, le réalisateur a su trouver la bonne distance entre voyeurisme et étude anthropologique. Harley Quinn est ressortie de la séance avec la sensation qu'elle devait réfléchir mais en même temps elle n'a vu aucune morale précise se dégager de ce film, ce qui lui a laissé une impression plutôt désagréable. Scénaristiquement, le film tombe parfois dans la facilité du conte de fée et de l'histoire type Cendrillon. Les jeux de regards des acteurs sont cependant très impressionnants et mettent en avant l'aspect poétique d'Eastern Boys.

En résumé, on a ici un film à voir, poétique, élégant, surprenant et duquel on ne ressort pas mal à l'aise, puisque Campillo ne se place pas en donneur de leçon. Il est toutefois un peu décevant à cause de chemins attendus qu'il peut parfois prendre et d'une ou deux microlongueurs dont on aurait plus ce passer. Toutefois, puisque c'est un bon film français, soyez un peu chauvins et allez le voir, vous ne perdrez pas votre temps !